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 Générateur de roman

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mélanie
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mélanie


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Générateur de roman Empty
MessageSujet: Générateur de roman   Générateur de roman EmptyMar 25 Mar - 0:27



Félicitations! Voici votre roman...

Une Douce Histoire D'amour
par Mélanie


Un grondement sourd à peine rythmé par les pas de Philippe embrumait Pâturages. Celui-ci se mit à chanter doucement, puis de plus en plus fort, mais cessa de peur d'être ridicule. Il leva la tête, rêveur, et observa les nuages... celui-ci ressemblait à une rose. Celui-là à un coeur... Sans comprendre, il fut face à la porte.

Timidement, il frappa trois petits coups. Comme rien ne se passait, il allait insister lorsque la porte s'ouvrit sur Mélanie. Elle était plus belle que jamais, et gratifia Philippe de ce sourire si magique dont elle avait le secret.
- Entre, lui dit-elle.
Arrivé au salon, Philippe s'assit dans un fauteuil et soupira. Mais soudain, Mélanie se jeta sur lui. Sans qu'il n'ait eu le temps de réagir, elle l'embrassa fougueusement. Cela dura longtemps. Philippe sentait son coeur battre la mesure de cette musique silencieuse... Cela était doux, comme à chaque fois. Cela n'en finissait plus... jusqu'à ce que les lèvres de Mélanie se détachent, pour glisser dans un souffle imperceptible:
- Tu m'as manqué...
Une fois de plus, Philippe prononça les trois mots magiques.
- Je t'aime.
Mais cette fois-ci, cela sonnait autrement. C'était plus beau. C'était plus fort.
- Voici maintenant quatre mois que tu m'es apparue. Et je voulais que tu saches que tu es mon premier amour. Le premier et le dernier.
- Il en est de même pour moi, mon chéri, déclara Mélanie. Personne ne pourra remplacer ton si exceptionnel sourire. Tu es unique, grâce à plein de petites choses. Personne n'a ta démarche, Personne n'a tes cheveux. Personne ne me connait aussi bien que toi. Personne à part toi ne m'a jamais dit que j'étais belle. Bref, personne à part toi ne mérite d'être dans mon coeur.
- Embrassons-nous encore... souffla Philippe.
Ils s'embrassèrent donc. Au loin, on entendait ''I Want To Spend My Life Time Loving You'' de Tina Arena Et Marc Anthony. D'où cela venait-il? Quelle importance, du moment que c'était là. Bientôt, la musique, l'amour, les entraînèrent dans un tourbillon sans fin. Il n'y avait plus de plafond, plus de mur. Pâturages était loin. Ils virent passer un saule pleureur, au dessous d'eux. Puis deux. Maintenant, ils étaient sur la mer. Ils frissonnèrent... était-ce le vent qui s'était levé et qui faisait frémir un peu leur peau? Quelques nuages voilèrent le ciel. A mesure que les notes s'envolaient, la musique devenait de plus en plus belle, et le ciel de plus en plus gris. On se serait cru dans un tableau de Van Gogh. Des larmes de joie dans la voix, la musique jouait. Quelques gouttelettes de pluie vinrent alors troubler cet océan, tels des pizzicatos que le vent sifflant emportait au loin avant de les renvoyer à la figure des amoureux. Après quelques instants les gouttes grossirent, s'écrasant lourdement sur la surface de l'eau. Mélanie, que la folie saisissait, se voyait aimer au milieu des éclairs... Plus la musique jouait plus le temps s'agitait, plus le ciel s'assombrissait, plus les vagues grandissaient, se brisant bientôt contre leurs pieds dans une explosion d'écume crépitante, poussées par des bourrasques assassines... leur baiser dansait sur cet air tourmenté, cet océan symphonique, cet opéra dramatique, les vagues étaient à présent immenses et la pluie tranchait le ciel plus sombre que la plus noire des nuits, c'était affreusement grand et terriblement beau, si beau que ça faisait mal, la musique hurlait sa douleur, de plus en plus fort, les notes tourbillonnaient, le vent devenait tornade, les vagues devenaient rouleaux, les amants tournoyaient, autour de leurs bouches, autour de leurs mains... et tout s'arrêta soudain.
- Je voudrais t'épouser, dit Philippe.
Mélanie tressaillit.
- Pardon?
- Je t'aime. Je veux t'épouser. Veux-tu être ma femme, Mélanie?...
Leurs lèvres tremblaient.
- Oui! Murmura-t-elle.
Ils restèrent ainsi toute la nuit à se regarder dans le blanc des yeux. Parfois, ils s'embrassaient. Parfois, ils parlaient.
- Ne me quitte jamais, disait Philippe.
- Je ne te quitterai jamais. Tu es bien trop merveilleux pour que je te quitte, répondait Mélanie. Tu es l'opposé de la bêtise, de la brutalité... tu vaux bien plus que ce rustre de Alex. Je ne sais pas comment j'ai fait pour lui trouver du charme.
Et ils s'embrassaient. Puis ils s'embrassaient une nouvelle fois.

Ils s'embrassèrent pendant des heures. Des jours. Des années. Si d'aventure vous ne croyez plus à l'amour, sachez qu'en ce moment même ils s'embrassent quelque part.
L'éternité commença pour eux.



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